The Avengers
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 Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx

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Rebecca A. Strawkes

Rebecca A. Strawkes


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Jinx



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MessageSujet: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 0:03


Rebecca A. Strawkes
Ft. Maggie Q

En général

PRENOM(S) : Rebecca Anahera
NOM(S) : Carter Strawkes
SURNOM(S) : Jinx
AGE : 34 ans
LIEU DE NAISSANCE : Honolulu - Hawaii
ORIENTATION SEXUELLE : Hétéro
BOULOT/ÉTUDES : Agent de Terrain
GROUPE : SHIELD
Caractère

« Le calme avant la tempête » est l'expression qui définirait le mieux le caractère de Rebecca. Peu bavarde avec les gens qu'elle ne connait pas, elle est plutôt solitaire bien que la présence d'autres personnes dans la même pièce ne la dérange pas à conditions que ces dernières ne soient pas constamment sur son dos. Jeune femme déterminée, elle ne recule jamais devant la difficulté et ne supporte pas vraiment l'échec. Intelligente, rusée, elle est spécialiste dans l'art du mensonge que ça soit pour les propager ou bien pour les repérer. Mystérieuse, elle ne parle que peu de sa petite personne, la plupart du temps elle répondra évasivement aux questions, restera muette ou émettra un mensonge de sa création afin de passer au sujet suivant. Cependant, quand la tempête gronde, mieux vaut ne pas se trouver sur son chemin car il risque d'y avoir des dégâts, peu importe que vous soyez plus petit qu'elle ou que vous fassiez le double de sa taille. Quand elle est en colère, énervée, enragée, plus personne ne saurait lui faire entendre raison, elle devient alors violente voire même ultra-violente, froide, dangereuse et sadique. Oubliez les lois, les règles, elle s'en contrefout allègrement, ce qu'elle veut, elle c'est des résultats et de manière très rapide car sa patience a des limites plus que courtes.
Petits plus

FAMILLE : Ses parents biologiques sont décédés tout comme ses parents adoptifs.
PARTICULARITÉS : Elle a trois tatouages, dont un grand sur sa cuisse montant jusqu'en haut de ses fesses qui représente un Phénix. Elle possède toujours une arme sur elle quelle que soit la tenue qu'elle porte, d'ailleurs elle dort avec un flingue sous son oreiller et un AK-47 sous son lit.
TICS / MANIES : Elle n'aime pas avoir les mains libres quand elle en position statique, il lui faut toujours un truc avec lequel jouer (stylo, briquet, couteau...)
UN POUVOIR ? : Aucun, cependant elle a une excellente maitrise des arts-martiaux, des armes blanches et des armes à feu, ainsi qu'une très bonne condition physique et une kinestésie (réflexes, agilité, dextérité) plus développée que la moyenne.
Once upon a time




« La vie c'est comme une pute

si t'en veux une belle faut payer cher »


Hawai'i 78 Introduction by IZ on Grooveshark



Certains pensent que le paradis n'existe pas et ils ont tord. Le paradis existe, je peux le situer sur une carte et même lui donner un nom. Hawaii, c'est ici que je suis née et c'est là-bas que je mourrais. Anahera Ho Kelly est ma véritable identité, c'est celle que mes véritables parents m'ont donnée à ma naissance et celle qui me suivra jusque sur ma pierre tombale le jour de ma mort, toutes les autres ne sont que les propriétés de personnages que j'ai interprété, de multiples facettes de ma personnalité. Mon père était militaire de carrière et ma mère infirmière, ils se sont rencontrés un jour et ne se sont plus jamais quittés. Ils sont décédés dans un accident de voiture alors que je n'avais que trois ans. Un chauffeur ivre a perdu le contrôle de son véhicule et ils ont fini encastrés dans un pilier de pont en essayant de l'éviter. Ma grand-mère étant trop âgée pour s'occuper convenablement de moi, je fus, quelques jours après leurs funérailles placée dans un orphelinat. Contrairement à certains de mes camarades présents depuis des années, j'avais toutes les chances (grâce à mon jeune âge) d'être adoptée par une famille désireuse de partager leur amour avec un enfant et c'est donc trois mois plus tard qu'on me confia aux Strawkes, une famille d'Haole installée sur l'île depuis deux ans environ, qui au passage me rebaptisèrent Rebecca, par pseudo souci de praticité. Lui, était contremaitre sur le chantier d'un luxueux hotel qui ouvrirait bientôt ses portes et elle, n'exerçait plus aucune profession depuis quelques années maintenant, encore trop chamboulée par ses trois fausses couches consécutives. Aussi loin que je puisse me souvenir, je n'ai jamais vraiment manqué de quoi que ce soit même si mon nouveau père ne me portait que très peu d'attention. J'avais l'amour d'une mère, des oncles et des tantes à ne plus savoir quoi en faire qui me couvraient toujours de cadeaux à chacun de leur séjour à la maison, et un environnement merveilleux où grandir sans trop de heurts. Quand je fus en âge de sortir sans maman à mes trousses pour surveiller mes moindres faits et gestes, je me mis à explorer tous les coins possibles et imaginables de mon quartier, m'inventant sans cesse de nouvelles aventures comme celles qu'on me lisait parfois le soir avant d'aller au lit et c'est ainsi que j'ai rencontré Steve Carter. Il n'était pas non plus natif d'Hawaii, mais contrairement à mes aînés les plus sectaires, je m'en moquais éperdument. Très vite nous sommes devenus amis et à bien y penser je crois que c'est le seul véritable ami que j'ai jamais eu. Nous faisions les quatre cents coups ensemble, nous allions par chance dans la même école et quand les cours étaient finis, je passais le plus clair de mon temps chez lui. Évidemment plus je grandissais plus ma mère s'en inquiétait, mais de ce côté là, contrairement à ce qu'elle pouvait croire, nous étions plutôt sages. A vrai dire, nous ne nous sommes jamais véritablement embrassés. Nous étions plus "des potes" qu'un véritable couple même si beaucoup de monde autour de nous ne cessait de répéter que nous allions très bien l'un avec l'autre.


« Le véritable ami, c'est celui qui vient

vous aider à enterrer un corps dans votre

jardin »


Cosmic Love by Florence and The Machine on Grooveshark



Dans une épreuve quelle qu'elle soit, c'est toujours quand on croit avoir fait le plus dur qu'on s'aperçoit qu'en réalité ce n'était que le commencement des festivités. J'avais seize ans quand j'en ai fais la triste expérience. Je ne saurais pas expliquer pourquoi c'est arrivé, mais ça s'est produit et je n'ai malheureusement rien pu y faire si ce n'est attendre que ça se termine. Je me rappellerais toujours cette journée, comme une plaie perpétuellement béante et saignante, incapable de se refermer même avec la plus grande volonté qui soit. Moi qui à une époque me demandais pourquoi mon père ne me portait que très peu d'attention, je me suis demandée pourquoi soudainement il n'avait de cesse de me regarder quand ma mère avait le dos tourné. Avait-il eu une brusque révélation ? Se rendait-il enfin compte qu'il avait une fille à charge maintenant que son palace de luxe était construit ? Etait-il fier de la jeune fille que j'étais devenue même si concernant les études je n'étais pas non plus la plus brillante ? J'étais bien naïve de penser ainsi mais c'était sans doute plus normal de voir les choses ainsi que d'imaginer une seconde la réalité. Un soir donc, il est rentré après une journée entière passée à l'extérieur à ne rien faire alors que ma mère était sortie avec ses deux sœurs de passage sur l'île et que moi je révisais pour une interrogation de bio qui devait nous tomber sur le nez dès la première heure. Je ne l'ai même pas entendu monter à l'étage et quand je me suis rendu compte de sa présence, il était trop tard. Son regard était différent des autres fois, bien plus sombre et en y réfléchissant bien, il sentait l'alcool à plein nez, mais dans ce genre de situation, ce n'est pas à ce genre de choses qu'on pense. En fait, on ne pense plus à rien, on ne veut plus. On ferme les yeux, on prie pour que ça s'arrête rapidement, on finit par cesser de se débattre comme un appel à la mort et on attend. Une seconde, une minute, une heure, une éternité. Quand enfin il a terminé, il me regarde avec une certaine fierté avant de me dire que la prochaine fois serait encore mieux. Un sourire sur les lèvres, il se lève et s'en va comme si de rien n'était tandis que je reste là complètement paralysée, incapable de faire ou de dire quoi que ce soit. Il est presque minuit quand ma mère rentre. Planquée dans ma salle de bain particulière, j'attends qu'elle se mette au lit avant de commencer à me doucher, une fois, deux fois, trois fois mais rien n'y fais. Je tremble comme une feuille mais la pensée qu'il y aura une prochaine fois m'aide à ne pas rester plantée là. Si je racontais ça à ma mère, il y a peu de chance qu'elle me croit. C'est vrai qu'elle a toujours été de mon côté mais que vaut un mari qu'on connait depuis presque vingt ans face à une gamine qui n'en a que seize et qui n'est même pas de son propre sang ? Comme un zombie, je fais mon sac. J'attrape tout ce qui me tombe sous la main et le fourre dans mon sac à dos à la place de mes affaires de cours. Ceci fait, j'ouvre la fenêtre et saute dans le jardin sans la moindre délicatesse. Mes genoux, mes coudes, mes mains, mon visage sont écorchés mais ça n'a pas la moindre importance. Je me relève, saisit mon sac et m'enfuis. Plus jamais je ne veux retourner dans cette maison. A trois heures du matin, je me retrouve chez Steve, par chance ses parents ne sont pas là, ils sont partis sur le continent pour une semaine avec sa petite sœur. Si je lui confie la triste vérité, je ne tiens certainement pas à ce qu'ils soient au courant, j'ai trop peur et trop honte. Il me promet, je remercie le ciel d'avoir un ami comme lui, il s'occupe au mieux de moi et parvient même à dégotter un médecin qui ne pose pas la moindre question par je ne sais quel miracle. Quand sa famille est de retour, il n'hésite pas une seconde à me planquer dans sa chambre que nous partageons depuis mon arrivée. Il remonte de la nourriture en cachette, vérifie toujours que tout le monde dort avant de me permettre de sortir prendre une douche, j'arriverais presque à trouver une touche d'humour dans ses circonstances assez sombres, surtout quand sa mère lui demande pourquoi il a autant de linge sale à lui seul. Dans le quartier, on ne parle quasiment pas de ma fuite du domicile familial, j'apprendrais plus tard que mon père racontait à qui voulait bien l'entendre que j'étais partie faire mes études sur le continent avec mes cousines et qu'il gavait ma mère de médicaments pour qu'elle retombe dans cet état qu'elle occupait avant que je n'arrive dans sa vie, un vrai légume. Un soir pourtant, alors que la maison des Carter est presque inoccupée, mon père vient frapper à la porte se doutant bien que je devais me planquer ici. Steve l'accueille à sa manière. Il a beau ne pas être très épais, il est capable de faire des prouesses et comme il le dit, encore plus quand il s'agit de moi. Si la conversation est d'abord assez posée, ils montent très vite d'un ton. Planquée dans sa chambre la porte fermée à clé, je prie pour que ce monstre ne fasse pas de mal à Steve. Les voix sont graves et je ne pensais pas que mon ami puisse avoir autant de détermination. Poussée par l'inquiétude et une certaine curiosité, je me rend sur le palier de l'étage pour observer ce qui se passe et avant que je n'ai le temps de comprendre, mon hôte, du haut de son mètre soixante dix et quelques frappe mon père d'une jolie droite, je ne peux m'empêcher de sourire un court instant avant qu'il ne referme la porte et ne vienne me retrouver. Son visage semble moins crispé que depuis quelque temps, je crois que ça lui a fait du bien de se défouler même si à mon avis il ne l'a pas fait autant qu'il l'aurait réellement souhaité.


« Si tu ne décides pas de ton destin, alors

c'est ton destin qui décidera pour toi »


Unstoppable by E.S. Posthumus on Grooveshark



Ce n'est que lorsque l'on perd quelqu'un qu'on se rend véritablement compte de l'importance qu'il occupait dans notre vie et à quel point on y tenait. Nous sommes en 1995, je vais bientôt avoir dix huit ans et la nouvelle tombe comme un couperet. Le père de Steve l'envoie sur le continent afin qu'il intègre l'académie militaire où lui même a fait ses classes il y a longtemps de cela. Sa mère étant décédée il y a quelques mois de ça, des suites d'un accident de bateau au port d'Honolulu faisant de nombreuses victimes, son père qui vit une passe difficile, préfère le mettre lui et sa sœur entre des mains dignes de confiance. La séparation est très dure, Je ne veux pas qu'il s'éloigne de moi j'ai trop besoin de lui et inversement, même s'il a toujours joué les gros durs que rien ne peut arrêter. Je peux le lire dans ses yeux quand il m'explique en détails ce qui va se passer dans le lendemain. Ce soir là et à vrai dire pour la première fois, nous dormons ensemble dans le même lit. Il ne se passe rien entre nous, nous sommes justes lovés l'un contre l'autre et nous nous souvenons des quatre cents coups de notre enfance au lieu de dormir. Au matin, nous nous disons adieu à la va vite. Il me confie ses économies histoire que je puisse me débrouiller seule, sans boulot, sans logement, une fois qu'il ne sera plus là et dans une dernière étreinte je lui fais promettre de m'écrire au moins une fois par semaine dès qu'il aura ma nouvelle adresse. En tout et pour tout, il ne m'écrira qu'une seule lettre. Si au début je n'ai de cesse d'espérer, de lui trouver des excuses, je finis vite par abandonner l'idée qu'un jour j'aurais d'autres nouvelles de lui et plus tard, de le revoir ne serait-ce qu'une fois. Je deviens serveuse dans un bar-restaurant au bord de la plage et mon premier salaire me permet de m'offrir une chambre miteuse dans les comble d'un vieil immeuble. Je travaille dur, je fais tellement d'heures supplémentaires que j'ai l'impression de vivre dans cette paillote. Les gens sont tous sympas avec moi et par chance très peu savent que je suis la fille des Strawkes et à vrai dire à cette époque là je me fais appeler Anahera Carter histoire d'éviter les ennuis. Un an plus tard, je pars à mon tour sur le continent mais sans but précis. Je veux juste m'éloigner un peu plus de l'homme qui m'a fait du mal et qui a bien failli me retrouver parce que je n'avais pas pris mes précautions habituelles un soir en rentrant. Ce n'est non sans mal que je quitte ma terre natale pour me fondre dans la masse américaine et pose mes valises à Los Angeles, le seul aller simple que je puisse m'offrir. Je sais que beaucoup rêverait d'aller là-bas mais ce n'est pas mon cas. L'idéal aurait été de pouvoir me rendre jusque dans la ville où se trouve Steve afin de savoir enfin pourquoi il ne m'a jamais répondu. Sarah, une fille de mon âge que je rencontre dans l'avion me dit qu'il a sans doute du trouver une petite amie là-bas ce à quoi je réponds que c'est impossible, que ce n'est pas son genre avant de percuter finalement qu'il n'y a jamais eu rien entre nous et que rien ne l'empêche de sortir avec une ou plusieurs filles. Mentalement, je finis par me promettre que si je le recroise un jour, je lui mettrais volontiers mon poing dans la figure pour m'avoir fait autant de mal. Les hommes sont tous des salauds sans la moindre exception. Ma nouvelle voisine devient très vite mon amie et je l'avoue, un peu malgré moi je la suis dans son cursus et entre à l'académie de police. Qui l'aurait cru ? Elle me parle tellement souvent de ça que je finis par céder pour qu'elle cesse de me casser les oreilles et éviter de devoir être trop désagréable avec elle. Après tout, elle m'a gentiment invitée chez sa tante à notre arrivée alors je me dois de rester polie et reconnaissante. Les premiers mois là-bas sont loin d'être de tout repos. On nous fait apprendre une quantité de choses phénoménales et comme à l'époque où j'étais à l'école, il y a évident des matières qui ne me séduisent absolument pas. D'un autre côté, j'excelle en sport et plus particulièrement ceux qui impliquent du combat. Pendant ces cours-là je me donne toujours à fond, si j'avais su me défendre à une époque les choses auraient été bien différentes. On nous gave de droit, de procédure, de questionnaires en tout genre, nombre de nous se font recaler lors de l'évaluation psychologie. Pour ma part, je mens du début à la fin de l'entretient avec une simplicité effrayante, mieux vaut ça que la vérité qui pourrait me couter ma place, ce que je ne tolèrerais pas à ce stade de la "compétition". Plus tard, on nous apprend à manier les armes à feu et je crois que c'est à cette période là de ma vie que j'ai littéralement changé.


« Vous n'existez pas, vous n'êtes jamais

venue au monde. L'anonymat est votre nom.

Le silence votre langue natale.»


Evil Walks by AC/DC on Grooveshark



Diplômée avec mention de l'école de police, je passe ma première année de recrue clouée derrière un bureau à remplir et classer de la paperasse ou assise à l'avant d'un véhicule de patrouille dans les quartiers sensibles de Los Angeles. Ici nous sommes vraiment loin du calme Hawaiien, nous sommes constamment sollicités et parfois pour des affaires insignifiantes comme Mrs Walters et son cochon sous la fenêtre de son ex-mari ou Mr Cartwright qui se plaint du type déguisé en hot-dog géant devant son épicerie. Je crois que c'est indéniablement à cette période de ma carrière que j'aurais vu le plus de trucs bizarres voire même carrément stupides, à croire qu'ils font un concours pour remporter l'oscar du n'importe quoi. Malgré cela, ils nous arrive parfois de rencontrer des cas sérieux, vol avec agression, tentative de suicide, violence domestique, vente de produits illicites sur la voie public... De quoi endurcir les plus courageux et fait fuir les plus faibles. Mon premier cadavre est un homme d'une quarantaine d'années qui a tenté de tuer sa femme et ses enfants avant de retourner son fusil contre lui et on peut dire qu'il ne s'est pas loupé. Il y a un morceau de chair sanguinolent à la place de sa tête et le reste est exposé au jour sur le mur derrière. Je sens mon petit déjeuner remonter ainsi que mon café de dix heures mais je fais l'effort de ne rien recracher, non seulement parce que je sais que je n'atteindrais très certainement pas la limite de la scène de crime mais en plus parce que mon "instructeur" et ses copains ont la moquerie facile et longue durée. Je me contenterais d'être blanche comme un linge et de me concentrer sur les témoignages que je dois recueillir avant que la criminelle ne prenne la relève. Il me faudra deux ans de rue pour enfin passer au niveau supérieur bien que je bénéficie d'un coup de pouce d'un agent de la DEA à la recherche de bleusaille pour une affaire en cours. Il leur faut un visage neuf, du sang frais pour appâter un baron de la drogue, ce qui m'enchante énormément même si je n'ai pas été formée pour effectuer des missions d'infiltration. Je fonce tête baissée, tout ce qui pourra m'apporter de nouvelles connaissances est bon à prendre y compris ce qui pourra me sortir de la paperasse de mon "instructeur". Un an s'écoulera avant l'annonce officielle de la chute du cartel le plus puissant de Los Angeles, tout le monde est content, se félicite y compris moi, durant ma petite virée sous couverture, j'ai fais ma première victime, une balle entre les deux yeux. Si certains ne parviennent pas à presser la détente le moment venu, je n'ai pour ma part pas hésité étant donné que j'avais du supporter ce porc un an durant ainsi que ses envies les plus folles jusque dans son lit. Dans l’euphorie d’avoir enfin terminé cette mission et avoir vécu une expérience plus qu’intéressante, j’en oublie presque que rapidement je vais devoir retourner dans mon petit commissariat pour exécuter je ne sais quelle tâche minable, ce qui ne m’enchante guère surtout après le travail que j‘ai accompli. Par chance (pour une fois), je suis victime d’un recrutement sauvage de la part de la CIA, ce qui je vous avouerais m’a laissée sans voix un bon moment, cependant rien n’est gagné. Comme une poignée d’autres personnes, je dois faire mes preuve et mon charme, ainsi que le fait d’avoir dessoudé un baron de la drogue ne fais pas tout. Les tests sont plus intensifs que ceux de la police, si nous étions trente au début, nous ne sommes plus que six à la fin, nous partons alors pour Langley afin d’y subir la deuxième phase de sélection. Honnêtement, face aux autres je n’ai que très peu de chance de réussite. Tous parlent déjà couramment plusieurs langues, maitrisent des notions poussées dans l’analyse des renseignements, la filature j’en passe et bien d’autres. De mon côté, je n’ai que quelques trucs appris sur le tas, une excellente condition physique que j’entretiens tous les jours durant deux heures minimum et l’art de mentir. Je mens comme je respire. On me pose des questions, je réponds ce qui me passe par la tête et avec un calme qui m’impressionnerait presque. Durant les séances d’interrogatoires, je vis mes mensonges comme s’ils étaient vérité. Je me suis inventée une vie, une dizaine d’identité, quatre ou cinq petits amis et même une passion pour l’équitation alors que je ne suis jamais montée à cheval, sans que l’aiguille ne bouge d’un centimètre. Je ne sais pas d’où me vient cette capacité mais en tout cas, elle est belle et bien là, et c’est en partie cela qui me sauvera de l’épreuve finale. Simulation d’enlèvement sauf qu’évidemment nous ne sommes pas au courant qu’en réalité tout n’est que du pipeau. Le but est de tenir le plus longtemps possible quoi que l’on nous demande, dise ou fasse. La seule fille présente avec moi dans l’équipe craquera au bout d’une demi journée. Les quatre garçons sont eux plus coriaces, mais finissent tout de même par céder au bout de deux jours. Un à cause d’une blessure au genoux, un autre à cause de sa claustrophobie qu’il pensait avoir surmonté, un autre parce qu’il se croyait plus malin que ses ravisseurs et le dernier parce qu’il était épuisé psychologiquement. Quand mon tour fut venu, c’est dans une cave miteuse que l’on m’enferma, attachée à une sorte de sommier en ferraille qui n’avait vraiment rien de confortable. J’ai balancé les plus belles conneries imaginables en réponses aux questions que l’on me posait et je me suis pris de nombreux coups en guise de représailles. J’aurais pu lâcher le morceau, demander qu’on me sorte de là, déclarer forfait mais je ne l’ai pas fait. C’est quand il a été question de mon père que j’ai choisis de me battre, c’est quand le type en face de moi à commencer à me tripoter que j’ai réagis et alors que j’avais des fourmis dans les membres, je suis parvenue à mes fins gardant en tête que jamais plus jamais personne ne me toucherait sans mon consentement. Je ne suis pas faible, je ne suis pas une chose que l’on utilise pour son bon plaisir et qu’on regarde avec un sourire fier en disant que la prochaine fois serait mieux, je m’étais jurée qu’il n’y aurait jamais de prochaine fois et j’ai tenu parole.



« Laisse moi deviner... quand la connerie est

tombée du ciel t'avais pas de parapluie ? »


Seven Nation Army Remix (The White Stripes) by The Glitch Mob on Grooveshark



Les bruits de couloirs raconte que mon évasion fut spectaculaire mais moi je n'en suis pas très sûre, disons que j'étais trop occupée à faire une tête au carré à celui qui m'avait tripotée avec un peu trop d'insistance pour me rendre clairement compte de la situation. Ce qui est vrai en revanche c'est que le type à fini à l'infirmerie avec deux côtes cassées, le nez explosé, et une terrible douleur là où ça fait mal. Plus tard, j'ai appris que j'avais tenu trois jours ce qui m'a semblé infiniment court par rapport à l'idée que je m'étais faite quand j'étais encore accrochée sur mon perchoir en fer. Une semaine plus tard, j'effectuais officiellement ma première mission pour la CIA, en tant qu'apprentie agent, autrement dit j'étais collée aux baskets d'un agent plus ancien et nous faisions équipe sans que pour autant je me retrouve à gérer des situations critiques. C‘est probablement à cet instant de ma vie que j’ai le plus voyagé. J’ai dis adieu aux Etats-Unis pour me retrouver en Colombie puis en Thaïlande, puis en Russie… Un jour que j’avais du temps à perdre, j’ai calculé le nombre total de kilomètres que j’avais effectué quand je travaillais pour Langley et si je ne me suis pas trompée, j’ai fais huit fois le tour de la Terre. Poussée par la curiosité, l’excitation et l’adrénaline, je me suis retrouvée dans des situations toutes plus incroyables les unes que les autres sans jamais être rassasiée. D’apprentie, je suis passée à agent et d’agent je suis passée au rang d’AS, Agent Spécial au sein des Opérations Clandestines, un grade qui ne s’obtient qu’avec des très bons résultats et des aptitudes particulières. C’est certainement là que j’ai fais le plus souvent usage d’armes en tout genre. Infiltrations, extractions, interrogatoires, exécutions, s’il me restait un tant soit peu d’humanité avant cela, tout a fini par disparaitre. Je n’étais plus comme les autres, j’étais au-dessus. Sans pitié, sans scrupules, sans compassions, sans indulgence, mais pas sans intelligence. La manipulation est devenue ma spécialité, je prêche le faux pour connaitre le vrai, je mens toute la journée mais je repère aussi les menteurs quand j’en vois un. Haussement de sourcil, mouvement unilatéral de l’épaule, regard à gauche… de quoi faire pâlir les détecteurs. Et un jour, j’ai rencontré Nick Fury. Il recrutait, il avait besoin des meilleurs et apparemment je faisais partie du lot bien que certaines de mes méthodes ne lui convenaient pas, ou tout du moins il disait blanc mais pensait noir. J’ai refusé sa proposition. Je ne voyais pas ce que ça pouvait m’apporter de plus que le poste que j’occupais jusqu’à ce qu’il me fasse un peu visiter les locaux du SHIELD. Il m’a fallu deux jours pour revenir sur ma décision et pour tout vous avouer, je suis loin de regretter mon choix…


« No Power In The 'verse Can Stop Me... »


The Avengers by Alan Silvestri on Grooveshark


Derrière l'écran

On me connait sous le nom de Nat', j'ai 23 ans et j'ai connu TA par forumactif. Je m'engage à être présent(e) 4/7 jours et à vous aimer comme il se doit. Je trouve le forum chouette, cependant il faudrait améliorer rien pour le moment.



Si c'est un inventé →
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[color=indianred]✖[/color] [b]Maggie Q[/b] est [size=10]Rebecca A. Strawkes[/size]


Dernière édition par Rebecca A. Strawkes le Mer 30 Mai - 23:54, édité 4 fois
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Loki Odinson

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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 4:46

Bienvenue sur le forum Rebecca =)
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Anthony E. Stark

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❧ I'm the Iron Man


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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 7:43

Bienvenue ♥ Juste un truc :
Citation :
« Le dernier mec qui m’a fait patienter, je l’ai fais brûler et je lui ai envoyé ses cendres par la poste...»

C'tout ce que j'avais à dire \o/ A part que j'aimerais pas me frotter à toi xD Bonne continuation pour ta fiche ; )
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Joanna S. Lewitt-Danes

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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 10:49

Bienvenue sur le forum (:
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Andrew Jefferson

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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 11:03

Welcome ! Smile
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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 12:06

Bienvenueeee! Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx 1189120589
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Thor Odinson

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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 14:11

Bienvenue parmi nous Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx 1372483206
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Dylan Thornfield

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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 14:38

Bienvenue Miss =]
Amuse-toi bien avec nous Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx 2326218760
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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 15:49

Merci à tous pour l'accueil !

@Tony: Ça c'est la faute de 2h03 du matin Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx 1869709682



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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyMar 29 Mai - 17:53

Bienvenue ^^
Super personnage, hâte de voir ce qu'il va donner
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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx EmptyJeu 31 Mai - 5:39

C'est tout bon : ) Je te valide ; ) File t'amuser ♥
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MessageSujet: Re: Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx   Rebecca A. Strawkes Ϟ Jinx Empty

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